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Running out of Time

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les avis de Cinemasie

15 critiques: 3.52/5

vos avis

90 critiques: 3.86/5

visiteurnote
Jérémy 4
Cuneyt Arkin 4
Illitch Dillinger 2.75
Hotsu 4
Mounir 3.5
Samehada 3.75
sylvidra 5
Sifu Tetsuo 3.75
Chip E 3
LiMuBai 3
Manolo 4
Dakysto 4.5
Marine-Kim 3.5
jinchu 3.75
cinéfils 4.75
Iron Monkey 4
Hots@uce 4.5
Rage_against_the_machine 2.25
koalaurent 3
Chang La Rage 3.75
Kelly 4.75
Izzy 3.75
chronofixer 4
jeff 4
Maggielover 4.25
White Snake 3.75
TIC&TAC 4.5
Jérôme.D 5
Scaar Alexander Trox 3.5
La girardasse 4.75
JMC 4.5
Khanheda 3.25
FREDDYK 4.5
YAMCHA92 4.5
lo sam pao 4
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jool 3.75
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steed 4
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Phildu62 4
loïc-ipman 3.25


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Un excellent polar rondement mené. Et un peit Cocorrico pour le scénario signé par 2 français amateurs de ciné HK qui réalisaient ici un rêve que beaucoup partagent : faire partie intégrante de ce ciné qui nous fait tant rêver.

12 août 2010
par Jérémy


Magnifique

Mené avec un bon rythme malgré d'étranges longueurs probablement dues à la complexité du scénario (peut être qu'à la seconde vision tout cela se décante et s'apprécie mieux), ce polar est magnifique. Brillants en de nombreux points et à la réalisation tellement typique des débuts de la Milkyway (ce fameux mélange de virtuosité (la mise en scène très stylisée) et de toc (les bandes son mélodiques, cheap et peu inspirées mais carément planantes) : The Longest Nite, Expect the Unexpected, A Hero Never Dies, The Mission... que du lourd !), avec des acteurs supers : Andy Lau sobre est parfait (mieux que dans Fulltime Killer, bon film mais dont son rôle est plus "cabotinant"), Waise Lee est chauve (et charismatique) et le flegme de Lau Ching Wan est un régal. Mélangeant plus ou moins les genres avec un humour bon enfant qui se fond admirablement dans le sérieux du scénario, typique Milkyway (j'adore), ainsi qu'une belle romance (clairement bienvenue), Running out of Time est à ne pas rater dans la filmographie de Johnnie To.

27 septembre 2009
par Hotsu


Un petit bijou

Un film culte pour moi ! Un bon scénario, d'excellents acteurs, une mise scène efficace et une BO géniailissime (malheureusement introuvable... sniff). Je pourrais le regarder en boucle sans me lasser.

Mention spéciale à LAU ching-wan (exceptionnel) et au duo assez comique qu'il forme avec son supérieur hiérarchique. Arrrffff, et Andy LAU est d'une beauté dans ce film, je ne m'en lasserai jamais non plus.



17 novembre 2007
par sylvidra


Mouais....

N'étant pas un grand inconditionel de Johnnie To et d'Andy Lau, je ne m' attendais pas à grand chose avec ce "Running out of time". Finalement le film se regarde sans déplaisir. Même si le scénario des 2 français (Carbon & Courtiau) complètement modifié par Johnnie To semblait interessant au départ avec une histoire beaucoup plus sombre, la sauce fonctionne plutôt bien. Une fois de plus Lau Ching Wan est excellent.

14 avril 2007
par Sifu Tetsuo


Mélange gagnant de polar, d'humour et d'émotion

D'un scénario un brin bancal, Johnnie To tire une oeuvrette très réussie, voguant entre le polar classique, le buddy movie entraînant et le film dramatique. Running out of Time raconte les péripéties d'un homme atteint d'un cancer, et qui, apprenant qu'il ne lui reste plus énormément de temps à vivre, devient un peu frappé de la carafe et décide de jouer des tours à un flic ayant fait preuve jusque-là d'une efficacité remarquable dans ses missions. Lau Ching-Wan a une classe incroyable en policier flaireur et Andy Lau se révèle sincèrement touchant dans la peau de ce voyou improvisé, souhaitant mettre du piment à ses dernières heures avant de mourir. Une production Milkyway moins sombre et brutale qu'à l'accoutumée, réalisée avec beaucoup de savoir-faire (un peu à la manière d'un polar américain de série B d'un excellent niveau) et dont les ruptures de ton s'avèrent très bien gérées, conférant au passage une certaine originalité à l'ensemble. Une belle curiosité, à voir à tout prix.

06 août 2006
par Chip E


PAS CONVAINCU ...

Déçu il y a de cela quelques temps par THE MISSION que j'avais trouvé mou et surestimé (je vais encore m'attirer les foudres de certains), ROOT ne m'a pas convaincu non plus. Certes, la réalisation est un peu plus énergique et l'idée m'a paru originale mais le scénario est trop convenu. de plus, tant le réalisateur Johnnie To que les deux stars HK que sont Andy Lau et Lau Ching Wan semblent ne pas être au maximum de leurs possibilités et cela reste assez frustration. Au final, ROOT demeure un divertissement correct à voir mais pas indispensable.

14 mars 2006
par LiMuBai


Merci Milkyway!

Encore un excellent scénario pour ballader le spectateur qui ne demande que ça sans pour autant cumuler les invraissemblances.

01 mars 2006
par Manolo


Très bon polar

Des acteurs convaincants, une musique splendide qui accompagne le film, un scénario habile (on est jamais surpris, mais on ne sait jamais vraiment où l'on va !), et une superbe réalisation, que ce soit dans les moments d'action ou non : le résultat apporte un film très plaisant avec un très bon rythme : tout est fluide !

27 août 2005
par Dakysto


chapeau !

Très bonne surprise que de tomber sur ce film, qui change des autres. De l'humour, du rebondissement, une histoire originale, de bons acteurs ( Andyyyy!!!), et en plus le scénario a été signé par 2 français ! A voir, vraiment ! on passe un excellent moment et l'on ne s'ennuie pas, le héros est trop sympathique. Et puis il n'y a pas que l'humour mais aussi un peu de tragique pour corser les choses. Bref, on n'en fait pas tous les jours des comme ça.C'est simple et c'est génial. Courez à toutes pattes vous le procurer !

30 juillet 2005
par Marine-Kim


Un bon petit polar

Voilà en lisant le synopsi du film on a l’impression que l’on va assister à une course poursuite entre un Andy Lau très méchant et un LAU Ching-Wan en super flic. Le film, sans avoir un scénario forcement plus intéressent, ne prends pas cette direction il n’y a(((presque))) pas de coup de feux et les personnages ne sont pas tout a fais ce qu’ils semblent être. Ne vous laissé pas abusé par le synopsi et profité de ce bon petit polar.

19 mai 2005
par jinchu


Le film policier d'aujourd'hui ne peut être qu'un film HK.

Sur un scénario fort habile de Yau Nai Hoi et des deux Français Laurent Courtiaud et Julien Carbon (décidément valeurs montantes du cinéma HK de ces dernières années), Johnnie To montre une fois de plus que l’on peut réaliser un excellent "polar" sans poursuites à carambolages, sans explosions aussi époustouflantes qu’improbables (dans la réalité, les incendies et explosions de voitures accidentées sont rares), et même sans "gunfights" acrobatiques et spectaculaires. "Running Out Of Time" est bien un film d’action, mais un film d’action à personnages, c’est-à-dire d’acteurs et de situations, dans la continuité d’un genre (le polar "psychologique") que le cinéma américain – comme aussi le cinéma français – a aujourd’hui pratiquement abandonné, à l’exception peut-être des films de Clint Eastwood. Johnnie To nous rappelle ainsi que le cinéma d’action et le "polar" ne sont pas forcément synonymes d’agitation, de vitesse et de violence, mais avant tout affaire de relations (souvent troubles et ambiguës) entre des êtres face à la Loi, celle des hommes et toujours aussi celle d’un dieu – quel qu’il soit : celui du hasard ou du destin, de la vie et de la mort, d’une passion (argent, vengeance, amour) ou d’un idéal (d’héroïsme, de devoir ou de fidélité). En ce sens, les deux personnages principaux du film de Johnnie To sont de parfaits héros du polar moderne, cette nouvelle forme de TRAGEDIE. Andy Lau compose, avec un talent toujours plus affirmé, un personnage changeant et énigmatique. Malade suicidaire au début du film, il se révèle très vite être un bandit "high tech" habile et provocateur, qui finit par engager, avec le policier qui le poursuit et qu’il a choisi pour le poursuivre, une subtile connivence, au service d’une vengeance inattendue. Dans le rôle du policier, Lau Ching Wan – formidable acteur, charismatique et généreux – campe un personnage combatif et autoritaire, sans la hargne et le cynisme de ses homologues du cinéma américain. Une discrète homosexualité trame la trajectoire des deux héros et traverse leurs relations, contribuant à sceller la force de leur étonnant tandem. Et une femme, passante deux fois complice improvisée du bandit, revient à la fin du film comme nouveau lien entre les deux hommes au-delà de la mort annoncée dès le début. Le scénario déroule ainsi une parfaite boucle du destin, mise en scène avec une puissante limpidité par un Johnnie To au mieux de sa forme. De nouveau collaborateur et complice du cinéaste, Raymond Wong tisse une partition musicale qui accentue l’ambiance énigmatique du film par l’emploi incongru mais fort réussi de sonorités de cornemuses intégrée dans la partition orchestrale. "Running Out Of Time" est la preuve, une fois de plus, que le cinéma HK est en mesure aujourd’hui d’offrir les œuvres les plus achevées et les plus originales du film policier et de hisser un peu plus le genre au rang d’un grand art.

12 septembre 2004
par cinéfils


5,4,3,2,1...

Running Out Of Time est un excellent thriller élaboré, mais également une oeuvre forte et profonde qui s'attache à donner de l'épaisseur à ses personnages. En cela Johnnie To réussit son pari d'adapter un scénario qui pouvait augurer de l'explosivité et de la démonstration. La course contre le temps d'un homme à qui justement il ne reste que très peu de temps et son destin croisé avec celle d'un homme qui a l'habitude de courir, un flic taciturne et sûr de lui magistralement interprété par un Lau Ching Wan au meilleur de sa forme. Jouant sur un ton distancié et avec une grande ironie, Johnnie To réussit un grand film aux connotations que chacun peut définir selon sa propre vision. Les relations entre les deux personnages principaux établissent un sentiment à plusieurs niveaux, une approche perpétuelle qui finit par une confrontation puis une union fusionnelle. Le postulat de base visant à faire se confronter flic et bandit n'est qu'un prétexte. Il faut établir les codes dans les régles de l'art, on est en face d'un véritable thriller avec tous les éléments sous-jacents, ne reste que l'allumette pour mettre le feu aux poudres. Mais ce n'est pas là que Johnnie To souhaite nous emmener. Il se joue avec ironie de tous les artifices du polar, et donne à ses deux protagonistes une espèce de main mise sur les événements. Ils sont le détonateur qui peut faire l'explosion, mais leur raison d'être en tant que véhicule ne se définit que par la raison d'être de l'un par rapport à l'autre. Loin à Johnnie To l'idée de révolutionner le polar tendancieux, là n'est pas son objectif. Il désire seulement parler de son propre rapport au temps, de la course effrénée d'un homme contre les contraintes du temps. En ce sens ce film donne toute sa puissance évocatrice dans les confrontations entre les deux personnages principaux. Autre point fort du film, la musique puissante faite de lyrisme composé par Raymond Wong. Elle fait partie intégrante de l'oeuvre, elle rajoute même à sa profondeur et à son importance. Cette bande originale est l'une des meilleures qu'est donné le cinéma hongkongais, ni plus ni moins. Polar stylisé, mais pas exclusivement stylisé, avec des personnages forts et de l'intensité dans les rapports, Running Out Of Time est un excellent film finement mis en scène par un Johnnie To qui à l'intelligence de prendre de la distance avec l'histoire qu'il raconte et de finalement de ne s'attacher qu'à l'essentiel, ses personnages.

01 septembre 2004
par Iron Monkey


Running out of time est une deception qui ne vaut que tres peu de chose par rapport à Fulltime KIller bcp plus maitrisé . sI l'idée parait interessante; ni le scénario ,ni les scènes d'actions et encore moins la musique ne .Les rebondissements sont tellement gros qu'il agaçent .A vouloir trop ressembler aux films d'actions américains (le négociteurs il me semble) ,Running out of time en reprend les défauts.Une déception tout de meme.

31 mai 2004
par Rage_against_the_machine


Petit thriller HK agréable... mais sans plus.

C'est un thriller très classique à la production HK de ces dernières années, quelques effets et diverses choregraphies de combat avec de jolis flingues sur un fond d'histoire de jeu entre le policier et le gangster. Les acteurs jouent assez bien, ce qui relève le niveau du film, mais bon ce n'est pas ce qui va lui permettre de rester dans nos mémoires...

10 mai 2004
par koalaurent


Ma-ia-hii Ma-ia-huu Ma-ia-haa Ma-ia-haa haa (et oui ozon venait de sortir sa chanson quand j'ai vu ce film)

Une fois de plus, Johnnie To choisit un scénario de départ très simple pour son film. Cette apparente simplicité cache une histoire brillament construite et mise en scène, et nous offre un film touchant. L'interprétation ds acteurs y est pour quelque chose, ils sont tous à leur façon excellents, même les rôles secondaires.

Lau Ching Wan est comme d'habitude parfait (ça devient une perte de temps de le signaler ça...), et je n'ai jamais vu Andy aussi sobre. Il trouve pour moi l'un de ses meilleurs rôles et donne une réelle dimension à son personnage. Et justement, ce qui fait tout le charme du film, c'est de nous rendre les personnages si attachants, si émouvants même. a ce titre, la romance entre Andy et Yo yo Mung est magnifique, toute en subtilité, intelligement présentée, car ni trop appuyée, ni trop en retrait, elle nous satisfait et nous émeut pleinement.

En effet, abandonnant complètement les artifices habituels de la rencontre amoureuse au cinéma, johnnie laisse faire le hasard, appuyé par une musique harmonieuse qui colle parfaitement le propos. Les relations entre les différents personnages sont traitées avec beaucoup d'humour, mais restent suffisament bien construites pour nous les rendre familiers. Bien sûr, on évite pas certains clichés, dûs au traitement comique, mais à côté de ça, le ton léger de l'ensemble rend les personnages tellements humains, qu'on se sent très proches d'eux, et qu'on se laisse entraîner par leur rythme.

Sans être un film d'action, le rythme est enlevé, il y a du suspense, beaucoup de références ciné, l'humour omniprésent et l'ambiance décontratcée malgré le propos en font un divertissement de haut niveau, et les touches d'émotion finissent de nous emporter pour de bon. Un film excellent, unique, dont le seul défaut est qu'il finisse. A voir en priorité!

20 avril 2004
par Chang La Rage


Un chef d'oeuvre à voir et à revoir!

Un film qu'on attendait tous depuis longtemps, enfin il est arrivé. C'est simplement un vrai régal. Le film au niveau de l'artistique: aucun faute, les jeux des acteurs admirables, sans faute aussi, mais une amourette pas trop développée, ce que j'ai regretté. Mais sinon tous les acteurs sont parfaits, les plans filmés parfait, la musique super bien cadrée sur les plans qu'il fallait.

15 mars 2004
par Kelly


tres bon polar série b

tres bon petit film au scénario futé et à l'interprétation très convaincante. l'humour n'est pas en reste (en dehors des deux personnages principaux il n'y a que des crétins), enfin tout pour faire un tres bon divertissement, même si ce n'est pas le chef d'oeuvre annoncé. en tous cas ça sort du lot habituel des prod hk.

26 février 2004
par chronofixer


parfait!

apres avoir vu "full alert" cette apres midi, je me suis dit et pourquoi pas un autre polar en soirée? "root" est lui aussi un film génial! avec toujours un lau ching wan au sommet et andy lau lui ausi remarquable. pour moi c'est le meilleur film de johnny To.(enfin celui que j'aime le mieux) . tout a été dit sur ce film pas besoin que j'en rajoute, ce film est parfait.

25 février 2004
par jeff


La fureur de mourir

"Running out of Time" : l'histoire de l'humanité. Dès son titre de faux thriller haletant, le film de Johnnie To, nouveau maître à filmer des années deux mille, s'affirme comme un mélo métaphysique, un coup au coeur, un dernier caprice. Policier et voleur, gentil et méchant, méchant et gentil, toutes les réversibilités ludiques de l'action jouent des événements, jouent de la multiplicité des scènes d'action (mais une autre) pour s'annuler dans un fine pluie de goutelettes rouges, dans l'attente d'une mort qui ne viendra jamais, dans celle d'un fin qui ne se résoudra pas, dans celle d'un devenir-thriller qui restera toujours déçu. "Running out of Time", évidemment, est un film triste. Tout s'y bétonne dans l'essence de la tragédie : un amour anonyme et sans espoir, de la grandeur héroïque et un destin. Oui : mélo métaphysique. Des larmes, du coeur, du sang. Et rien ne reste. Rien ne se conclut. Rien ne finit. La mort ? C'est un autre commencement. Vingt millions de HK dollars pour les enfants cancéreux, et un vrai-faux collier de quatre-vingt millions pour une fille belle comme un rêve. C'est tout : des traces. L'action, les événements, les rôles ont concouru à rien. Un fantôme. Un spectre. Andy Lau, qui hante la pellicule comme il hante les rêves d'un policier hystérique et d'une jeune pythie d'autobus. Du trouble. Des images. Qu'en gardons-nous ? Du temps ? Il est perdu. Du souvenir ? Peut-être. "Running out ot Time". Ce grand film qui s'écoule entre les doigts. C'est cela, le cinéma : une perte, une disparition, un souvenir évanescent. Et du doute. Toujours du doute. L'exquis bonheur du doute. Tic-tac. La bombe explosera-t-elle ?

24 février 2004
par Maggielover


Un film culte de plus pour la Milkyway Image!!!

Un scénario original et captivant, des acteurs surprenants (Lau Ching Wa, Andy Lau , Lam Suet, Tony Leung et un tout petit rôle pour Yoyo Mung de plus en plus belle), de l'humour et du suspens. Si avec tout ça on passe pas une bonne soirée!!!

19 mars 2003
par TIC&TAC


Out of time

Cheung (Andy Lau) est condamné à mort. Il est atteint d'une maladie incurable, il va mourir, dans les prochains jours, quelques semaines si tout va bien. Pour lui, la vie se présente dès les premières images du film, comme un précipice. A la façon de Cheung, perché au haut d'un building surplombant Hongkong, l'abîme est là, corps à corps avec la vie, aussi immense, profond, lointain, présent qu'inaccessible. Dans les pensées de Cheung, les pieds au bord du gouffre, tout s'accélère. L'image se précipite, s'accélère brutalement pour nous expliquer le mal, nous amener chez le médeçin de Cheung. De l'argent, des médicaments, et une sentence. Nouvelle accélération, précipitamment nous voilà dans un bar. Cheung, au comptoir déjeune devant une récurrente série télé, la caméra opère un lent mouvement et voilà qu'apparaît, assis, tranquillement l'encore inconnu Inspecteur Ho (Lau Ching-wan). Cheung le connaît déjà, l'autre pas. Il sont pourtant déjà, à cet instant, immortalisés ensemble. Leur lien, invisible à ce stade du récit, à sens unique puisqu'il n'est la transmission que d'un seul personnage, Cheung, existe pourtant bien. Une fraternité peu commune, une amitié héroïque, un amour incestueux est né dans l'absence de notre regard, là où le film commencera définitivement sans nous. Cheung et Ho sont déjà en dehors du temps, ils sont "Out Of Time".

Ho est flic. Un négociateur plus précisément. Le genre de type rodé, un pro, détesté par son supérieur pour qui les manières peu déontologiques de Ho le pousse à la limite de l'hystérie. Après une prise d'otage sanglante dont Ho se tire avec ironie: Ho laisse seul le dernier preneur d'otage ayant abattu l'un de ses complices avec l'aide de Ho, en s'étant fait passé pour un faux flic, seul dans la banque. Ho à l'extérieur retourne auprès de ses collègues. Le temps d'un bref répit, un coup de feu jaillit, son chef l'interroge, Ho répond laconiquement: suicide. L'affaire est bouclé. Voilà pour les présentations. Sur le trottoir d'en face, un homme, un inconnu le mitraille avec son appareil photo. C'est Cheung, surdoué du travestissement, qui traque la proie de son choix avant de le convier au jeu grandeur nature dont il a dors et déjà écrit le scénario.

La règle en est celle du jeu de piste. A la manière élaboré par Mac Tiernan dans son Die Hard 3 pour Bruce Willis, Ho suit les instructions de Cheung. Il le manipule, le fait plongé dans une succession de fausse piste visant à récupérer pour Cheung une forte somme d'argent, dont la nature évolue au fil du récit. Comme si tout était instable, perpétuellement sur le fil du rasoir.

Petit à petit, la ligne se brise, et les hommes finissent par se croiser toujours d'un peu plus près, jusqu'à la rencontre. Ce chassé croisé, cet confrontation vire au ballet. Chacun s'y jauge, s'estime, jusqu'à que naissent l'ambiguïté. Jamais dite, franchement avoué, elle est émotion. Amitié, amour, toujours tacite, donnés par les actes, la valeur des évènements est ce qui confère et donne les liens et crée les sentiments entre Cheung et Ho. Le dialogue n'est qu'un sous entendu, incapable de dire le sens des sentiments, ce que seul la mise en scène, l'image, elle peut accomplir.

Ces amours, à fleur de peau, à la racine de l'âme, né dans la puissance évocatrice de l'accomplissement des gestes où la vie de l'un dépend toujours de l'autre, explose littéralement lorsque Cheung fuit, poursuivi par la police, et trouve refuge dans un bus. Dans un moment de grâce inouï, où Cheung pour échapper à la police venu contrôler les passagers du bus s'assoit au coté d'une jeune inconnu YoYo Ming (la superbe Leung Yuen-ting), passe son bras autour du cou, comme le ferait n'importe quel couple, prend l'une des oreillettes du baladeur de Yoyo, la met dans son oreille, et fait signe à la fille de faire comme si de rien n'était. Elle, naturellement surprise sans vraiment s'alarmer malgré la vision de l'arme de Cheung dans son pantalon, joue le jeu. Troublée. A cet instant, dans une apesanteur où le corps se dématérialise avec une fulgurance décisive, poussé par la foi de Johnnie To dans sa mise en scène de l'évanescence du moment comme cet bref plage d'équilibre où les corps et les êtres se joignent et communient jusqu'à l'absolu, sans le moindre contact physique, ou bien que celui de l'effleurement, naît l'un des points d'orgue du réalisateurs Hong kongais. Celui, affiché à l'extrême dans le brillant The Mission sortie la même année, que la survie de notre propre corps dépend inéluctablement de nos gestes, et surtout des gestes de l'autre. L'autre est une part indissociable, fondatrice à nous même, qui prendrais ce relais invisible et poreux de la coexistence entre les êtres comme moteur essentiel vital.

Tout Running Out of Time est traversé par la contamination de ses personnages. Chaque scène semble être déterminé de cette aura décisive et propre au personnage de Cheung. A cette mort inéducable, et ces vies croisées sur son chemin. Chaque scène tremble jusqu'à en perdre le souffle, badine avec la mort, est menée à bout de course jusque dans les retranchements du risque. Cheung n'a rien à perdre pour mener à bien son projet. Ho, embarqué et témoin, séduit entre l'adversaire de taille et la beauté sensuel et inavoué de l'émouvant Andy Lau ,est cette pierre de granit au cœur sensible. L'ultime raccord, le monteur des derniers instants du condamné à mort. Le détenteur de nos images du héros à la postérité. Sa conscience post mortem.

Ici, tout comme dans The Mission, To manœuvre avec une fluidité époustouflante les multiples axes d'émancipation de ses personnages. Jamais, malgré la forte présence de sa mise en scène, celle-ci ne vient se servir de ses personnages. Leurs corps, semblent en permanence habités de fluide claire, qui font va et vient du spectateur au personnage. Comme pour se réapproprier une incarnation propre, une existence à soi hors de la toile. Une émanation forte d'une certaine idée de hors champ intérieur, même au sein d'un cadre aux contours et à la profondeur visiblement très réfléchis. La caméra de To flotte, souligne, accompagne, caresse, pénètre puis s'échappe. Elle aime ses héros à la vie à la mort de larmes et mélancolie de cinéma. Nous aussi.



29 janvier 2003
par Jérôme.D


Très sympa...

En regardant ROOT, je m'attendais à quelque chose du niveau de "Fulltime Killer" ou à un hero movie comme seul quelques réas de HK savent les faire. Mais je me trompais: ROOT est une petite blague, très bien filmée, mais mineure. Amusante, mais oubliable. Et ça aurait été pire sans le génie de To, les quelques bonnes idées du scénario, et les deux acteurs que sont Lau Ching-Wan et Andy Lau, toujours grandioses... A voir pour se détendre, en clair... même si je déteste dire ça :)

14 janvier 2003
par Scaar Alexander Trox


Brillant.

Un polar rythmé: on ne s'ennuie pas une seconde et on en redemande (malheureusement ROOT2 est un ton en dessous)

13 janvier 2003
par La girardasse


Excellent

Euh... Je crois que le titre suffit non? Acteurs excellents. Scenar excellent. Musique excellente. Vous en voulez plus? Ok je m'arrete. Rurouni

07 août 2002
par JMC


peu de génie

une histoire gentille, inoffensive. Un message sympa. Des persos sympas. Un film qui n'en reste donc qu'au stade "sympathique"

03 juin 2002
par Khanheda


UN POLAR BIEN FICELE ET RONDEMENT MENE.

Que dire de plus. C'est à voir!

17 mars 2002
par FREDDYK


UN PETIT CHEF D'OEUVRE: DU GRAND ART

Johnnie TO nous sort ici un polar des plus jouissif. Pas un moment de répit. La confrontation entre le négociateur fûté joué par Lau Ching wan et le voleur tout aussi malin interprété par Andy lau est remarquable. Bref, un des meilleur johnnie TO. A voir absolument.

15 octobre 2001
par YAMCHA92


Lau + Lau = 2 Lau

Duo d'acteurs célèbres, Lau Ching Wan et Andy Lau servent ce scénario parfaitement huilé. Moins sombre que le reste de la production milkyway, "Running out of time" est un polar rythmé, intelligent et optimiste.

23 septembre 2001
par lo sam pao


Une réussite

suspens, humour et emotion... j'ai trouvé ce film très réussit. C'est le genre de film qu'on oublie pas dans le demi heure ! Andy Lau est émouvant et drôle, le commissaire est très bon dans son rôle de tête à claque gaffeur, et Lau Ching Wan est comme souvent, parfait.

01 février 2001
par Estelle


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